Nous pouvons nous féliciter de l’entente de principe sur le renouvèlement de notre convention collective qui est intervenue entre l’Université et le SCCCUM le 20 juin, même si elle nous a un peu étonnés… En effet, les négociations traînaient en longueur et rien ne laissait présager une conclusion prochaine. Nous nous étions même préparés à diffuser un bulletin d’information ironiquement intitulé «Le jour de la marmotte», ce jour qui recommence sans fin, et à nous préparer à un affrontement. C’est dans ce contexte que le conciliateur, sentant le vent qui fraîchissait, a fait une audacieuse proposition de rapprochement… qui a mené au résultat que vous savez. Notre décision de demander la conciliation, prise en mars à la suggestion de notre conseiller syndical, Étienne Frégault, s’est ainsi avérée judicieuse. L’entente conclue nous permet de préciser et de bonifier notre convention et d’obtenir une meilleure rémunération. Nous obtenons aussi l’exonération des frais de scolarité, une demande de longue date.
L’assemblée générale du 27 juin a accepté cette entente à une forte majorité. La croyait-elle parfaite? Tant s’en faut, car quelle entente ne l’est jamais. Plutôt, nos membres savent que, comme toutes les ententes négociées, celle-ci est le fruit de compromis, parfois difficiles, parfois savants, mais tout compte fait nécessaires ou raisonnés. Cela dit, une entente n’est qu’une étape de l’amélioration d’une convention collective. En d’autres mots, ce qui ne s’y trouve pas nous indique la voie pour la prochaine fois. Je nous invite donc à rester vigilants et mobilisés afin de travailler avec conviction à l’élaboration des dossiers qui fonderont nos luttes de demain.
Au cours des prochains mois, notre équipe s’emploiera à faire connaître la nouvelle convention collective qui découlera de l’entente de principe et dont le texte final devrait être signé à la rentrée. Ne manquez pas de lire nos prochaines infolettres.
Longue vie au SCCCUM !
Pierre G. Verge