Le SCCCUM assume : non au cours comodal

Le SCCCUM assume et dit oui aux cours en présentiel, à distance ou hybride, mais non au cours comodal. 

Pourquoi le SCCCUM s’oppose-t-il au cours comodal ?  

Pour le comprendre, nous devons d’abord définir ce qu’est un cours comodal. 

Un cours comodal est un cours offert simultanément en classe et en ligne grâce à un système de visioconférence et auquel les étudiants ont le choix de participer en personne ou à distance. Les locaux doivent donc être spécialement aménagés et équipés pour un tel type d’enseignement. 

Quels sont les problèmes qu’une telle structure sous-tend ? 

  1. Une baisse de la motivation des étudiant(e)s 

Si un cours en présentiel peut durer trois heures, ce n’est pas le cas pour un cours comodal. En effet, le CPU stipule, dans son programme de formation, qu’un cours à distance ne peut durer plus de deux heures, car personne ne peut être attentif au-delà de cette durée devant un écran. La ou le chargé(e) de cours doit donc faire face à une baisse de la motivation des étudiant(e)s. Il en résulte un taux de décrochage à la hausse. 

  1. Plusieurs principes à respecter par la ou le chargé(e) de cours.  

Entre autres : 

  1. Les activités et les évaluations proposées par l’enseignant(e) doivent être équivalentes que l’étudiant(e) soit en classe ou en ligne. Cela demande donc davantage de préparation pour l’enseignant(e), qui doit aussi adapter son enseignement pour offrir une même qualité aux deux groupes d’étudiant(e)s. 
  1. L’intégration équitable des deux groupes d’étudiant(e) pour que chacun des groupes soit considéré. La gestion des interactions est donc plus exigeante. L’enseignant(e) doit en effet encadrer la prise de parole, tenir compte du clavardage, etc. 
  1. La gestion des technologies tant pour l’enseignant(e) que pour les étudiant(e)s à distance : maitriser l’équipement et les logiciels, s’approprier la salle, demeurer dans le champ de la caméra, déposer l’enregistrement des cours, etc. 
  1. Révision de la planification, parfois séance après séance, car l’enseignant(e) doit adapter ses planifications, tenir compte des délais, des manipulations, etc.