Les universités non indexées sur le secteur public ?
Plusieurs journaux se sont fait l’écho, le mardi 16 février, d’une information selon laquelle le gouvernement venait de prévenir les universités, l’UQAM et l’UdeM en particulier[i], comme quoi les subventions pour indexer le salaire des employés sur l’entente intervenue lors des négociations du secteur public et parapublic fourniraient une augmentation de 3% en quatre ans, donc bien au-dessous des (au moins) 5,25% annoncés par le Front commun en décembre dernier. Les salaires des employés des universités sont normalement calqués sur la politique salariale du gouvernement (PSG), qui verse des subventions à cet effet – sachant que toute augmentation supérieure à la PSG doit être assumée par l’université sur ses propres fonds.
Le Front commun a vivement réagi ce même jour, indiquant qu’il n’avait jamais accepté cette distinction pour les employés des universités et qu’il refuserait de signer des textes d’applications qui ne respecteraient pas ce qui a été formulé en décembre dernier. Actuellement, le Front commun se dit confiant d’obtenir des textes conformes à sa compréhension et n’estime pas l’entente en péril[ii]
[i] Voir l’article de La Presse du 16 février 2016 : http://www.lapresse.ca/actualites/education/201602/16/01-4951138-negos-dans-le-secteur-public-coup-dur-pour-les-universites.php
[ii]Voir le communiqué : http://entrenosmains.org/project/le-front-commun-ne-signera-pas-des-textes-de-conventions-qui-ne-refletent-pas-les-echanges-a-la-table-de-negociation/